mercredi, octobre 28, 2009

espoirs déçus

Las ! On entend des nouvelles, on rêve et les espoirs s'évanouissent brutalement. La Scientologie mise en accusation, on se réjouit. La scientologie condamnée pour escroquerie, on applaudit. La Scientologie menacée d'interdiction, on jubile... Puis patratas, après une amende qui n'est lourde qu'aux yeux des mal nantis, la secte obtient le droit de poursuivre ses douteuses activités. On pleure.
Il y avait là un espoir de voir la Justice s'intéresser à d'autres groupes pratiquant ce même genre d'activités : bourrage de crâne, extorsion de fonds au nom de je ne sais quelle entité supérieure, déni des Droits de l'Homme, perversions des jeunes par leurs prêtres. La condamnation de la Scientologie aurait été le point de départ d'une re-laïcisation de notre société... Las !
Las ! Un ancien ministre sinistre spécialiste des coups tordus, des polices parallèles et des disparitions politiques passe en jugement. On se réjouit. Il est condamné à un an de prison ferme. On applaudit... mais quoi ? Un an, c'est tout ? Pas d'inéligibilité, de déchéance, pas de millions d'euros d'amende ? Et il fait appel promettant le grand déballage. L'espoir renaît ? Rassurez-vous. Il ne se passera rien. La peine sera commuée en sursis et si des têtes tombent, ce ne sera pas celles qu'on espérait voir tomber.

jeudi, octobre 22, 2009

Impudeur

Face book, parfois nommé Fesse Bouc, prend une dérive fâcheuse. On s'affiche, on se décrit, on s'exhibe. Je ne suis pas contre la mise à nu, j'aimerais plutôt ça; mais mon face book s'encombre de récits nombrilistes qui me gâchent le plaisir de la lecture.
J'aime savoir que mes amis sont heureux, qu'ils travaillent, que leurs projets sont à la veille d'aboutir, que leurs voyages se sont bien passés; qu'on donne des nouvelles de la santé de sa dernière portée de chatons, est encore acceptable. Mais qu'on cherche à battre des records sur des jeux débiles, qu'on effectue des tests et qu'on réponde à des quizz sans aucune portée scientifique ou sociologique,qu'on crée des Associations sur des sujets stupides pour le seul plaisir d'annoncer qu'on en fait partie me paraît dénué de tout intérêt.
Je redoute de voir un jour s'afficher des textes de ce genre :" Mon transit s'améliore nettement: ce matin j'ai fait un gros caca"

mardi, octobre 20, 2009

Du nouveau dans l'Eglise

Galilée acquitté. Il n'aura fallu que 400 ans à l'Église catholique pour comprendre que la Terre tournait autour du soleil. Il lui en avait fallu 500 pour déclarer que Jeanne d'Arc n'était pas une sorcière. Mais on est en droit de se demander si là, justement, l'Église ne s"est pas trompée. Jeanne faisait bien partie d'une secte d'adorateurs de saint Michel avec son pote de Tiffauges, Gilles de Rais. Jeanne n'a jamais invoqué que Michel, saint sulfureux,ou Dame Marguerite (la fée Morgane) et rarement la Vierge ou Jésus. Gilles était seigneur du mont saint-Michel, de Tombelaine (Le mont ou le tumulus de Belenus, dieu gaulois) Au sacre de Charles VII, ces deux païens se tenaient de chaque côté du roi
Combien de temps faudra-t-il au Vatican pour admettre que Pie XII était une franche ordure nazie ?

jeudi, octobre 15, 2009

77 ans !

Le conducteur avait 77 ans ! Et la radio de se déchaîner contre ce vieil(?) homme responsable d'un accident : trois fillettes fauchées sur un passage protégé. Ne devrait-on pas retirer leur permis aux personnes âgées ?
Ainsi qu'aux jeunes conducteurs inexpérimentés ?
Question: quelles sont les statistiques sur les accidents causés par les 77 ans et plus ? Ou les moins de 20 ans ? Je ne crois pas m'avancer trop en supposant que la majorité des accidents surviennent avec des conducteurs dont la tranche d'âge se situe de 35 à 45 ans, âge moyen des automobilistes. Donc la solution me paraît évidente : il faut leur retirer le permis de conduire avant qu'ils ne deviennent des dangers publics.
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin : interdisons les voitures en ville, surtout aux abords des passages protégés ou, mieux, supprimons tous les permis de conduire, toutes les usines d'automobiles.
Les nouveaux chômeurs n'auront qu'à se recycler dans la politique et chercher un boulot du côté de Neuilly, si toutes les places ne sont pas déjà prises par des fils à papa...

mercredi, octobre 07, 2009

Dans ma rue

... dans ma rue, j'ai un copain : un gros chat blanc sorte de mascotte de l'immeuble voisin. Il est sympa, fraternel et ne manque pas de me saluer à sa façon quand nous nous rencontrons, venant souvent au devant de moi quand il m'aperçoit et grimpant sur le muret du jardinet pour que nous noue frottions la tête l'un contre l'autre. Parfois il se poste sur le capot encore chaud d'une voiture ou sur le toit ensoleillé. Il est alors à bonne hauteur pour me saluer. Ce matin, pourtant, alors qu'il était juché sur un capot, il ne m'a prêté aucune attention. Il gardait les yeux braqués vers un petit chien blanc que son maître promenait. Chien et chat étaient de même taille et de même couleur. Aussi immobiles l'un que l'autre, ils s'observaient de façon intense. Cependant, ils ne manifestaient nulle agressivité, simplement une vive curiosité. Le chien entama une petite tentative de dialogue en remuant son tronçon de queue mais l'interrompit bientôt. Le chat, le poil non hérissé, paisible, gardait les oreilles bien droites.
Tout se passait comme si les deux animaux se demandaient si, tout compte fait, ils n'auraient pas avantage à faire connaissance et à jouer ensemble. Cela semblait si évident que, comme moi, le propriétaire du chien ne bougeait pas, attendant la fin de ce dialogue intense et muet.
Je devais partir pour un rendez-vous et j'ai quitté cette scène à regret. Elle était fort agréable à suivre mais, somme toute, peu étonnante. Ni le chat ni le chien n'appartenaient au monde du football.