lundi, mai 11, 2009

JUSTICE

Un joueur de tennis contrôlé positif à la cocaïne alors qu'il a déclaré forfait pour le match. Bon, je n'aime pas les drogues mais il ne fait de mal qu'à lui-même. Et puis, hors compétition ? Il risque deux ans de suspension. Va-t-on retirer ou suspendre le permis d'un automobiliste présentant un taux d'alcoolémie important alors qu'il est à table chez lui ?
Bon, la comparaison vaut ce qu'elle vaut : pas grand chose.
Plus grave : Les Pyrénées sont le siège de magouilles parmi les élus : passe-droit, népotisme, détournement sont monnaie courante, si j'ose dire. Retrait immédiat du mandat électoral et du droit de vote en attendant les décisions de justice ? Faut pas rêver. La sanction dépassera-t-elle la réprimande, l'admonestation paternelle ? Pas sûr. La seule sanction qui me semble adéquate serait la déchéance de la nationalité française. C'est beaucoup ? Non, les coupables pourraient réclamer le droit d'asile et obtenir un permis provisoire de séjour depuis leur cellule de rétention en attendant qu'une administration bienveillante se penche sur leur dossier. Il faut savoir être indulgent.