lundi, juin 23, 2008

Au charbon !

Le baril de pétrole sera-t-il bientôt à 200 dollars ? Au pays de Galles on reprend l'exploitation des mines de charbon redevenues rentables. Et cela me rappelle qu'un souverain anglais s'était déjà élevé contre la pollution de Londres par les feuxd'anthracite. Le linge mis à sécher était irrémédiablement taché et le ciel était obscurci par la fumée. Un édit préconisai de diminuer l'usage du charbon.

Ce roi, c'était Edouard III, 1312-1377 (fils d'Isabelle de France et, à ce titre, héritier du trône de France)

mais non , l'Histoire ne se répète pas !

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dimanche, juin 22, 2008

Miniature

Non, je ne vais pas me lancer dans une nouvelle querelle linguistique et faire claquer au vent le drapeau de la culture ! Certes, pour le commun des mortels, le mot miniature vient de mini, préfixe diminutif. Alors qu'une miniature représente étymologiquement une oeuvre peinte sur MINIUM. Il s'agit d'une peinture de petite taille sur support métallique (d'où le minium), un médaillon par exemple.
Mais on en a tiré prétexte pour parler de miniaturiser.
Et c'est là où je voulais en venir. Petites voitures, petits appartements, on réduit tout. Halte au gigantisme. D'accord avec vous. Pourtant quand cette miniaturisation (!) excessive s'applique aux touches de mon téléphone portable ou à celles de la télécommande, je proteste. Discrimination contre les gros doigts des obèses,la tremblote de vieux dont je suis et des parkinsoniens. Hier soir, ouvrant ma télé, je ne sais quelle fausse manœuvre me fait appuyer sur une mauvaise touche. Tout se bloque. Je téléphone à un installateur de Numéricâble venu récemment chez moi (Vous savez, ça ne marche pas bien, lisez le Canard Enchaîné à ce sujet). Il m'indique la procédure pour racheter mon erreur. La touche "Quit", la touche "retour", composez un numéro à quatre chiffres, 1-2-3-4, puis à six chiffres, etc.
Cette fois, la miniaturisation ne concerne plus mes doigts mais ma vue et les problèmes se multiplient l'un par l'autre.

Bon, c'est évident, ça tient moins de place.
Hm ! Pas sûr !
Même miniaturisés certains dirigeants occupent encore trop d'espace.

vendredi, juin 20, 2008

BRUXELLES ?

Le non irlandais va-t-il réveiller une querelle... de prononciation ? Tous les commentaires rappellent Bruxelles mais selon les uns, il s'agit de bruKselles, selon les autres de BruSSelles. Pourquoi n'ajouterais-je pas mon grain de sel à cette question sans importance internationale à vrai dire, mais qui mérite quand même un peu de réflexion.
Je décide donc, après consultation de sources autorisées qu'il faut prononcer BRU-SS-elles.
En effet, ce X n'est qu'une graphie ancienne. Je relève dans le dictionnaire historique Bouillet de 1851 le nom d'un des compagnons de Jeanne d'Arc, Xaintrailles. Ce nom apparaît avec les deux graphies, débutant par un S ou un X. Mieux, à cette époque, Saintes et la Saintonge pouvaient s'écrire avec un X en initiale. Essayer de prononcer AuKserre dans la ville et les Auxerrois vous regarderont d'un sale œil. Six et dix sont aussi des exemples de la prononciation en S.
Il pourrait s'agir également d'une paresse à prononcer cet X. La tendance populaire à remplacer le X par un S se fait sentir quotidiennement et vous avez dû en faire l'eSSpérience. Avec mes esscuses...
Ce X fait les beaux jours de la B.D. et Astérix en est la preuve. Hélas ! les auteurs n'ont souvent que ces noms déformés comme source d'hilarité. Cette terminaison en RIX (roi-chef)qui disparait souvent, se prononçait d'ailleurs RIC - Ce X est en fait le KAPPA grec.- Pourquoi ne pas avoir ajouté Papolsix et Jésucrix ?

Combat d'arrière garde, Jean-Claude ! Mais je persiste et saigne...

Un mot pour terminer. A l'assemblée générale de la SACD, un orateur que je ne nommerai pas a parlé du "jour d'aujourd'hui". Cet horrible pléonasme qui était source de plaisanteries dans ma jeunesse semble accepté de nos jours. Et les locuteurs affichent une certaine délectation à l'employer comme s'il s'agissait de la preuve d'une vaste culture. Va-t-on entendre les Anglais parler du "day of to day "?

En attendant, la croissance se réduit, les emplois et le niveau de vie baisse.
Il n'y a que l'essence qui augmente.
Que les expulsions de sans-papiers.

Et l'espérance de vie

Pour en faire quoi ?

jeudi, juin 05, 2008

Mariage ?

La polémique va continuer un certain temps puis on passera à autre chose.
Gaelle a raison, pour éviter tout problème, supprimons le mariage. Je ne connais pas de statistiques mais, par expérience, je sais que les unions libres durent autant sinon plus que les unions légalement ou religieusement confirmées.
On nous explique maintenant, histoire de dédouaner les juges, que l'épouse reconnait le bien-fondé de la plainte et accepte la décision.Bien Tiens ! Trop heureuse de s'en tirer à bon compte.
Cette discussion peut avoir eu une dérive et nos réactions avoir été attribuées à un racisme anti-beur. Je me hâte de préciser que mes attaques "courtoises" contre l'immense connerie qui veut que la virginité soit essentielle ne visait pas le culte musulman. Il est certain que toutes les religions ont eu, de tout temps, une attitude frileuse concernant les problèmes du pucelage et du divorce. A tel point qu'on a cru bon de faire une vierge de Marie, alors qu'en latin "VIRGO" signifie simplement une jeune fille qui n'a pas de mari; A ne pas confondre avec VIRGO INTACTA, la pucelle.
Rappelons aussi qu'en Israël, seul l'époux a le droit de répudier sa femme. Les femmes se battent actuellement pour obtenir le droit de demander le divorce.

Bon, autre chose. Parlons de dérives : j'ai entendu ce matin à la radio, lors d'un commentaire économique, évoquer une "croissance négative". N'y a-t-il pas là antinomie ? Puisqu'on allège les programmes scolaires de nos chères têtes blondes, je propose de ramener les trois opérations à deux. Supprimons la soustraction et remplaçons-la par une addition négative. Ce n'est peut-être pas si bête que ça. Et mon ascenseur ne descendra plus mais, respectant son étymologie, il fera une ascension négative.

Pour terminer sur une note hautement culturelle, je rappelle qu'en cliquant en haut de ce blog, vous pourrez jouir de deux superbes chansons placées là à votre intention.

mardi, juin 03, 2008

Pardon et merci...

Messieurs les Juges. J'avais réagi à chaud dans mon dernier blog au sujet de l'annulation d'un mariage pour "défaut de virginité". J'avais tort comme me l'a fait remarquer ma chère et tendre Dominique.
En fait, MM.les Juges, vous avez rendu service à l'épouse en lui redonnant la liberté. Ce serait un drame pour elle si l'appel du Parquet aboutissait. Un pignouf capable d'évoquer le manque de virginité comme motif de séparation n'est pas digne d'être l'époux de quelle que femme que ce soit.
En bref, cette épouse répudiée s'en sort bien.
Grâce à vous, même si votre décision fut dictée par des raisons politiques et des considération inavouables.

dimanche, juin 01, 2008

Abjection, Votre Honneur...

C'est le seul mot qui convienne.
Il y avait eu l'étonnement, l'incrédulité, la stupéfaction. cela ne suffisait pas. Ainsi, un tribunal français décrète l'annulation d'un mariage sous prétexte que la mariée n'était pas vierge. De quoi je me mêle ? Où et quand la virginité est-elle essentielle lors de la nuit de noces ? hélas, vous connaissez la réponse. Mais il s'agit alors de religion, encore que rien ne le précise dans les textes sacrés sur lesquels s'appuyait l'époux pour formuler sa plainte. Quant à la Constitution française et aux lois de notre pays, elles ne permettent pas un tel déni de justice, une telle pantalonnade, une réelle forfaiture.
L'histoire est déjà ancienne mais trop pris par quelques obligations professionnelles (un gala de chansons, ça s'est très bien passé, merci)je n'ai pas eu le temps d'écrire ce blog.
Mais l'abjection tient surtout à un commentaire d'une personnalité haut placée et dont les motivations sont évidentes qui analysant les attendus du tribunal, approuve la décision en vertu (!) d'une "tromperie sur la marchandise".
Vous avez bien compris, Mesdames, vous voilà réduites, une fois de plus, à l'état de produit. Désormais on vous achètera à condition, avec possibilité d'échange pour un produit similaire et de même valeur. On pourra aussi exciper que le mode d'emplloi n'était pas fourni ou pas conforme aux normes en vigueur.
Se pose maintenant la question de la parité. Les femmes auront-elles le droit de récuser leur époux sous prétexte que ses organes sexuels et ses performances sont au dessous de ses affirmations?
J'ai évoqué cette question devant quelques amis. Petits rires et la réponse fuse: "Oui, mais c'est pas pareil!"
Ah, bon ?