mardi, avril 29, 2008

CH'TIS

Il y avait un tel consensus autour du film de Dany Boone que je me refusais à céder à la pression médiatique. attitude stupide, mais... Bref, j'ai vu le film hier soir.
Ce n'est pas un grand film, c'est autre chose, peut-être mieux. Un film qui déborde de sympathie et qui met en valeur une qualité presque disparue de nos jours : la gentillesse, souvent considérée comme une tare. Il est vrai qu'aujourd'hui, sur scène ou à la télé, l'insulte, la goujaterie, la méchanceté sont les valeurs les plus sures. Les grossièretés passent pour des mots d'esprit, l'injure remplace l'analyse.
Autre bon point pour les Ch'tis, il nous repose des films méridionaux, les seuls qui semblaient avoir droit de cité. La Provence et surtout Marseille étaient devenues le symbole des films à la française. Comme si cela ne suffisait pas s'y ajoutaient depuis peu des films... méditerranéens.
Merci Dany Boone. Moi même fils de la province, Solognot, je me suis réjoui de voir et d'entendre ce film. Pourquoi avoir parlé de la Grande Vadrouille, pourquoi avoir cherché des comparaisons ? Ce film
simple, chaleureux, amoureux, humain et drôle, bien interprété, est digne de tous les éloges.

vendredi, avril 25, 2008

Bravo, Nicolas !

Oui, bravo, Monsieur le Président.Vous venez de renouer avec la majorité des Français. Vous reconnaissez avoir fait des erreurs. La majorité des Français est d'accord avec vous là-dessus. Ils s'en sont d'ailleurs douté avant vous..
Mieux ! Ils reconnaissent avoir eux-mêmes fait des erreurs. La plus grave fut sans doute d'avoir voté pour vous.
Mais, promis, juré, ils ne recommenceront pas.

Réponse à M. Anonymous qui me demande, je ne sais pourquoi, si le métier de comédien... (voir le commentaire sur le blog précédent)
Mais oui, cher correspondant, c'est toujours aussi passionnant. Des comédiens narcissiques, j'en connais au moins un que je contemple et admire chaque matin (et plus) dans mon miroir. Il n'y a ni honte ni orgueil à le proclamer. le métier est ainsi fait. Les comédiens ne sont d'ailleurs pas plus narcissiques que le commun des mortels, mais il aiment bien s'en faire une gloire. Toute la différence est là. J'ajoute que le verbe devenir que vous employez est mal venu. On ne devient pas narcissique. on l'est au départ. Le métier ne sera qu'un constat.
Les comédiens ne deviennent pas cabots.
Ce sont les cabots par essence qui choisissent de devenir comédiens.
J'espère vous lire souvent.

Cet exercice de cabotinage où j'excelle, je le peaufinerai les deux derniers week-ends de mai à l'Académie Oscar Sisto, 77, rue de Montreuil, dans un tour de chant ou plutôt un tour de piste personnel : Deret chante Deret...

dimanche, avril 20, 2008

S N C F ,et moi et moi et moi...

Je jouis, bien sûr, de la carte senior et des avantages qui y sont attachés. Je voyage souvent pour rejoindre l'excellente troupe blésoise du Théâtre du Cercle qui, en plus d'avoir du talent, a le bon goût de jouer mes pièces.J'accumule des points en tant que voyageur fidèle et j'en ai suffisamment aujourd'hui pour que la SNCF m'offre un trajet gratuit. Ou presque. Un aller simple, 2° classe, qui ne me sera facturé QUE 10 euros.C'est donc ce que me coûtera mon prochain voyage à Blois.
Or, avec ma réduction habituelle, le trajet me coûte 11€ 70. La généreuse S N C F me fait donc un cadeau de 1 € 70 pour récompenser ma fidélité.J'ai hésité à envoyer une lettre de remerciement mais le prix du timbre aurait encore diminué ma prime.
Tout ça, c'est ma faute. Si j'animais une troupe à Montpellier, le trajet ne m'aurait coûté que les 10 € mentionnés. Je pourrais faire ça afin de valoriser le somptueux cadeau ferroviaire, mais outre que je n'ai rien à faire à Montpellier, il faudrait que j'en revienne.A mes frais

Une info très intéressante ce matin à la radio sur les neuro-miroirs qui expliquent pourquoi nous bâillons de voir les autres bâiller. Cette avancée dans le domaine neurologique permet de comprendre les phénomènes de l'apprentissage par imitation et de l'empathie. Je pense qu'on peut élargir le champ d'applications aux spectacles, en particulier au théâtre. Le spectateur miroir capte les émotions des acteurs, vibre, pleure ou rit avec eux.
Je vais expérimenter ça prochainement, peut-être les 23 et 24 mai et certainement les 30 et 31 mai à l'Académie Oscar Sisto, 77 rue de Montreuil. à 20 heures 30.
Je présenterai mon incomparable tour de chansons. Je dis incomparable parce que ça ne ressemble à rien.
Que vous soyez ou non venus me voir et occasionnellement m'entendre le mois dernier, ne vous interdit pas de venir cette fois ci. Programme modifié, chanson nouvelle. Ambiance café concert.

Personnellement, je ne vais pas manquer ça.

jeudi, avril 17, 2008

réponses

Bonjour, Luiza.
je ne sais pourquoi, en commentant mon dernier blog, vous me parlez de Star-Treck, mais il se trouve que je me pose moi-même quelques questions à ce sujet. Je vous réponds an français, maîtrisant mal la langue da Groucho Marx.
Une série nouvelle à la télévision nous propose Boston Justice. On a déjà un Miami Vice, un New-York district, un Los Angeles je ne sais quoi,etc. je pense que la mine est loin d'être épuisée et que toutes les villes importantes des USA vont y passer
En France, il y a eu au cinéma les périodes Marseille et Paris (les "années" comme dit le petit écran) On a maintenant le Nord et les Chtis.
Star Treck est apparu avant le premier homme sur la Lune et il y avait dans cette série une fraicheur pour ne pas dire une naïveté agréable.
Boston Justice nous ramène William Shattner qui était le capitaine Kirk de Strar Treck. L'annonce de la série ne manque pas de le souligner avec, sans doute, un brin de nostalgie et, peut-être, une nuance de regret.
En effet,le jeune et sémillant capitaine de vaisseau spatial,"de nos vertes années" dit l'annonce, a fait place à un gros homme bouffi, au visage d'alcoolique, étouffant dans sa ceinture abdominale.
Contrairement à ce qu'on pense, la télévision impitoyable détruit la mémoire ou, du moins, les rêves. En revanche, le jeune, athlétique et bondissant Mac Gyver (Richard Dean Anderson) est devenu un quinqua sage et séduisant en dirigeant les opérations de Star Gate.
Comme les autres, les comédiens vieillissent. En rediffusant les anciennes séries en même temps que les nouvelles, parfois dans des horaires qui se suivent, la télévision souligne les ravages ou les avantages du temps.
Allons, Deret ! Un coup de blues ?

Petit retour sur ce que j'ai écrit plus haut : la langue de Groucho.
On entend souvent, dit avec un petit ton suffisant, la langue de Shakespeare. Il me semble évident que plus personne ne la parle et que même les représentations des œuvres du cher Willy ont subi une adaptation, un dépoussiérage.
La langue de Molière ? J'anime à Blois une excellente troupe d'amateurs. Nous avons adapté et monté des fables de La Fontaine. Il a fallu faire d'interminables explications de texte et de vocabulaire.
La langue de Groucho ? Devrai-je dire bientôt la langue de Jamel ?
Pour conclure: on a souvent glosé sur le personnage de Shakespeare et émis les hypothèses les plus farfelues sur sa véritable identité. Il n'y a aucune raison pour que je ne fasse pas la même chose.
Shakespeare est Breton. Là, c'est dit!
C'est l'écrivain breton non bretonnant Per Jakez Hélias qui est à l'origine de ma théorie. Per Jakez (Pierre Jacques) sont ses deux prénoms. Inversez-les, vous trouvez Jakez-Per...
Bon, ça vaut ce que ça vaut.

A bientôt, tous, à bientôt Luiza

mardi, avril 15, 2008

Fromage ou dessert ?

Quelle que soit votre réponse, elle ne sera pas perdue pour tout le monde.Tous vos choix, politiques, professionnels, culturels, sociaux, religieux, syndicaux, sexuels vont être codifiés et connus par la police si vous avez le malheur d'avoir eu un contact avec la Loi et l'Ordre.
Coupables ou victimes, témoins et apparentés, vous serez fichés.
On appelle ça l'Ardoise.Qui va payer ?
Vous, moi.
D'où le titre de ce blog : pourquoi pas vos options culinaires ?
Bourgogne ou bordeaux, eau plate ou gazeuse, casher, hallal, etc.
Big brother, ne vois-tu rien venir ?
Attention, amis bloggers. vos écrits sont déjà étudiés, disséqués. Il y a des mots clefs, des noms qui font réagir les moteurs de recherche. Blog doit en être un.
Tiens, j'allais oublier les choix sportifs. La charte olympique ? C'est quoi, au juste ? Le respect des règles édictées par le nazi Pierre de Coubertin ? Le respect des règles imposées par un aréopage de vieilles lunes voulant à tout prix perpétuer une morale qui finit par donner au sport des allures de secte ?
C'est aussi, parait-il, dans le cadre de la lutte contre les sectes qu'est justement composé ce fichier.
Vous y croyez, vous ?

jeudi, avril 10, 2008

J. O.

Suite... et fin ?
Merci, Jean-Claude pour ces précisions sur Coubertin, Merci Bruno pour cette citation de Tachan.
Il serait sans doute temps de revoir ce terme de Jeux Olympiques. Cette manifestation Internationale du sport a peu de rapport avec les jeux grecs de l'Antiquité et, fort heureusement, aucun rapport avec les idées du baron nazi encensé depuis des lustres. Racisme, machisme, xénophobie, se retrouvent sans les écrits de Coubertin et vont à l'encontre des idées que, parait-il, promeut l'esprit "olympique".
Quand on voit qu'un simple match de foot entre deux équipes françaises aboutit à des tensions, des querelles de clocher, des guéguerres de tribune, il est évident que les J.O. ne peuvent que susciter une recrudescence d'un nationalisme outracier.
S'il faut vraiment une compétition sportive internationale, tant pis. Qu'au moins, on change le nom de cette compétition et qu'on cesse de ramener toujours le nom de Coubertin qui n'a plus rien à voir dans cette histoire.

Supprimons cette torche dont le parcours, imaginé par Goebbels, devait servir à glorifier le III°Reich.

Supprimons les musiques militaires comme le préconise Tachan et ces parades au pas cadencé qui n'ont rien à faire sur un stade....

Allons, ne lésinons pas : supprimons les J.O.

mardi, avril 08, 2008

Mémoire

Le parcours chaotique de la flamme olympique titille ma mémoire, cette fonction elle-même chaotique qui vous fuit et revient selon des lois qui lui sont propres et qui m'échappent.
La défense (légitime) des Droits de l'homme a souvent été oubliée par les instances dirigeantes du sport. On évoque à tout propos le baron de Coubertin dont les préoccupations élitistes étaient loin de celles qu'on lui attribue aujourd'hui.
Il est certain que le retentissement international de cette manifestation que sont les J. O., mélange soigneusement dosé de sport, de politique et de commerce, permet parfois de faire passer certains messages humanitaires.
Les jeux américains ont permis de mieux appréhender le racisme aux USA. Le salut Black Panther d'un médaillé sur la plus haute marche du podium (poing levé, ganté de noir, pendant l'hymne national)est toujours (?) présent dans les mémoires.(Mexico 1968)
En revanche, ma mémoire faiblit quand je repense aux J. O. de Berlin. J'étais à peine un adolescent à cette époque et je ne me souviens pas qu'il y ait eu quelques réticences de la part du Comité Olympique pour attribuer ces jeux à un pays dirigé par un dictateur, et alors que déjà on emprisonnait, spoliait, torturait, massacrait les Juifs au nom de la pureté ethnique.
Je me souviens quand même du départ de Hitler quittant sa loge pour ne pas avoir à serrer la main du nouveau champion et recordman du 100 mètres, Jesse Owen. Dame, un nègre !
Pour terminer, je veux juste citer un sportif "de haut niveau" se plaignant à la radio des insultes essuyées par les porteurs de la torche. Je cite de mémoire, donc approximativement:
" Les athlètes ne font que leur métier..."

Un métier ? le terme manque d'olympisme.

lundi, avril 07, 2008

Deret Digest

C'est le nom de mon blog voisin, mon blog pseudo-littéraire où je publie de temps en temps les aventures de mon anti-héros. Bertrand-Benoit de Chèvreville. je viens d'y afficher le message suivant. Je le répète ici. En effet, si vous n'allez pas le consulter, vous ne pourrez lire ce message :
"Je m'aperçois que j'ai commis une erreur en affichant mon épopée médiévale de cette façon. En effet, on obtient ainsi une sorte de continuité inversée et il faut remonter au premier envoi pour suivre cette continuité. En revanche, mettre les parutions à la suite les unes des autres obligerait le lecteur éventuel à faire défiler tous les chapitres précédents avant de trouver la page qu'il recherche.
Le métier d'auteur est plein de difficultés, tous les analphabètes vous le diront.
D'ailleurs, de roman médiéval est-il lu ? Et par qui ?
Mystère !"

Autres choses. La flamme olympique ? J'ai déjà dit ce que je pensais du sport. Les chroniqueurs s'en donnent à cœur joie avec l'olympizzzme, l'athlétizzzme, etc.

Monsieur PPDA interrogeant Mme Royale parle d'une voix prêchant dans le désert... en attribuant à l'expression un sens erroné. Vox clamans in deserto ne signifie surtout pas que personne n'écoute ! Le désert était l'endroit idéal pour accueillir une foule immense. Dire que Johnny chante à Bercy ne signifie pas que le stade est vide. Il est plein. hélas.

Parlant de vacances et envisageant de bronzer un interviewé parle d'aller se faire dorer la pilule.
Encore une expression qui mériterait d'être mieux employée.

Les combats d'arrière-garde sont sans doute les plus beaux, les plus désespérés. Roland sonne vainement du cor à Roncevaux. Cela se passait sans doute dans les marches de Bretagne et les prétendus Sarrasins portent des noms celtiques. (Cf. Markale)

Mes deux C . D sont en vente à la Boutique du Futur, rue Périer, Montrouge.

Pour l'instant, un seul gala en vue lundi 26 mai, sur la Péniche "Pourquoi Pas". 10 allée du bord de l'eau, 75016, matinée ET soirée. C'est petit, réservez vite.
Un téléphone qui est peut-être le bon : 01 42 24 15 10

En dernière heure : il est probable que au mois de mai je chanterai de nouveau à l"Académie Oscar Sisto , 77 rue de Montreuil, 09 52 44 06 57.