samedi, juillet 07, 2007

Culture

Il parait que les Américains (USA) sont en train de découvrir le Droit d'Auteur. Après des décennies de licence globale, les diffuseurs vont devoir répartir les sommes perçues aux auteurs, compositeurs et interprètes, évolution qui a été mise en oeuvre par les ayants-droit. C'est une avancée certaine, une petite victoire saluée comme il convient par le SNAC, Syndicat National des Auteurs Compositeurs. Ne pas confondre avec la SACD, organisme de perception.
Pourtant, dans le même temps, ce même droit d'auteur est combattu en France par les diffuseurs, les éditeurs, les bibliothécaires. Sous prétexte de défendre le libre accès la culture qui, disent-ils, est aussi un droit de tous et, à ce titre doit être gratuite. Les oeuvres de l'esprit appartiennent au patrimoine humain.
Soit, mais comment vivront ces créateurs ?
Quand, au nom de la gratuité de la culture les créateurs seront morts de faim, il n'y aura plus de culture.
Serait-ce le but recherché ? "Quand j'entends le mot culture, je sors mon pistolet."
Qui a dit ça ? Ne serait-ce pas Goebbels ?

2 Comments:

At 13:10, Anonymous Anonyme said...

Bonjour,

J'avoue avoir quelques soucis à comprendre ce billet. S'agit-il d'une blague ?

En quoi les éditeurs combattent-ils le droit d'auteur, alors qu'il s'agit de leur gagne-pain ?
En quoi les bibliothèques - qui achètent les livres et reversent également des sommes aux auteurs et éditeurs via la loi concernant le droit de prêt - combattent-elles le droit d'auteur ?
Quel intérêt auraient les diffuseurs à promouvoir une culture gratuite alors qu'ils sont... vendeurs ?

Quant à la comparaison de ces différents acteurs du secteur culturel avec Goebbels, je suppose qu'il s'agit là encore d'une fine plaisanterie.

 
At 03:34, Blogger Arthur B. said...

En effet, il y a un meli-mélo curieux. Le terme de license globale a été introduit par le groupe socialiste à l'assemblée en France il y a environ un an. Les USA n'ont jamais eu de "license globable". En l'occurence la "propriété intellectuelle" aux USA est bien plus stricte qu'en France.

De même les éditeurs ne combattent évidemment pas le droit d'auteur c'est pratiquement leur seule source de revenu.

La question éthique de la propriété intellectuelle est complexe.

 

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