lundi, mai 21, 2007

Blogage

Ben non, Marc, pas de nouveau blog.
Pourquoi ? Rien à dire ? Au contraire, trop de sujets, des qui fâchent, des qui font rire, des qui font hausser les épaules. Tournée la page de la présidentielle, en attendant le chapitre des Législatives, vais-je me répandre en lamentations sur les ralliements, les trahisons, les doutes, les inquiétudes? Tout le monde s'en est chargé. Et pourquoi critiquer ceux qui changent de camp? Le footballer ne rejoint-il pas le club qui lui fait l'offre la plus alléchante? La politique est une profession (pas une profession de foi), un métier. Le salaire est bon, la retraite est bonne. Pourquoi faudrait-il exiger une moralité autre que commerciale ? Est-ce à dire que demain je serais prêt à renier mes propres engagements? Je ne saurais le dire, personne ne m'ayant jamais proposé de ponts d'or. Essayez donc, juste pour voir.

On tombe à blogs raccourcis sur le nouveau style du petit nouveau. Il serre les mains comme tel autre pinçait les oreilles de ses grenadiers en se haussant sur la pointe des pieds. Les mains sont plus à portée... Il court, il court le furet. Il est passé par ici... etc. Fera-t-il partie d''une équipe cycliste au prochain Tour de France, le verra-t-on sur un stade de foot, dans une compétition d'athlétisme ? Il sera bien entrainé pour le tour d'honneur. Enfin un vrai sportif mène le pays. On le dit même féru de boxe.

Il y a une imposture dans les législatives : le fait qu'un ministre élu et désirant conserver son ministère soit remplacé par son suppléant pour lequel on n'aura pas voté. On m'objectera que l'annonce du nom du suppléant donne à ce dernier une certaine légitimité. En fait, le ministre candidat sert de pavillon de complaisance.

Parlant de ministre. Un grand coup de chapeau à Mme Lagarde. Celle-cii exige qu'on l'appelle Madame LE ministre. Ses collègues femmes ne suivent pas on exemple. Mme Lagarde sait ce que je me tue à répéter : les mots ont un genre, pas un sexe. J'ai blogué là-dessus je ne sais quand ni combien de fois mais je n'ai pas été entendu ou lu, en tout cas pas par ceux qui gouvernent la langue.