lundi, janvier 15, 2007

FIN D'UN HORRIBLE SUSPENS...

Ouf ! J'ai eu peur, mais tout s'est bien passé. Quel suspens(e) ! Quelles angoisses! Et si jamais... Non, non, ce n'était pas possible. On n'allait pas assister à un retournement cataclysmique, on n'allait pas... Alons, calme-toi. Tout s'est bien passé. IL a été investi.
Et pas avec un score moyen. Non, un véritable plébiscite, un pourcentage digne d'une élection de potentat africain ou de président d'une République européenne, je ne sais plus laquelle. Un discours historique faisant appel aux mânes de grands hommes comme Jaurès qui devait appartenir à l'UMP sans qu'on le sache. Ils sont venus, ils sont tous là... ou presque. Juppé, Balladur. Villepin passe rapidement. Chirac est absent.
En revanche, pourquoi se plaint-on à gauche de ce qu'a coûté la grand'messe sarkozienne ? Songez plutôt à ce qu'ont gagné les loueurs de barnums ou de chaises, les éclairagistes, les fleuristes, les imprimeurs de documents et de tracts, les loueurs d'autocars ( à moins qu'ils n'aient offert gracieusement leurs services en attente d'autres remerciements), la SNCF avec ses trains spéciaux, les traiteurs, les photographes, les agences de presse. Tout ce monde travaillant à la gloire du chef qui veut donner justement la priorité au travail. Peut-on déplorer que le candidat ait tenu sa promesse ?
Certes, ça manquait de pom-pom girls. Ce sera pour la victoire, si... Au fait, est-ce que ça deviendra des UMP-UMP girls ? Et dès le lendemain, c'est reparti. Visite au Mont Saint-Michel. Visite de candidat à la présidentielle ? Mauvaise langue ! Visite ministérielle, tout simplement. L'investiture n'était qu'une parenthèse dans la fonction de super flic. Il ne sera pas question de présidentielle dans ce déplacement, promis, juré. Pas de confusion des genres. Les frais de ce voyage, trajet, bouffe, logement, ne seront pas comptabilisés dans les dépenses de campagne. C'est pas une preuve, ça, madame ?

"J'ai changé", proclame l'investi. J'ai bien regardé, j'ai bien écouté. J'en conclus que le changement tranquille, c'est pas pour demain.
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