samedi, août 05, 2006

Touche pas à mon droit...

Merci à tous mes correspondants, anonymes ou pas, commentateurs anciens ou nouveaux - bienvenue, Aurore, qu'est-ce que tu deviens, Bruno ?- qui prennent la peine ou le plaisir de me dire ce qu'ils pensent de mes billets d'humeur.
Aveuglé par ma haine de tout ce ( et de tous ceux) qui attaque (nt) le droit d'auteur, j'ai sans doute diabolisé le libéralisme en lui attribuant des crimes qui sont, en fait, ceux du collectivisme. Mea culpa! Dans un commentaire fort bien étayé, Tutur me remonte les bretelles (voir mon dernier blog) . Le pire est que ce talentueux commentateur a sans doute raison. Il n'en reste pas moins vrai que les plus farouches ennemis de ce droit d'auteur à la française que je défends sont les USA qui ne peuvent passer, que je sache, pour les champions du collectivisme. En achetant cash une oeuvre de l'esprit, ils privent l'auteur de possibles plus values et de tout regard sur le devenir de l'oeuvre.
J'irais jusqu'à dire qu'il faudrait étendre ce droit aux oeuvres picturales et que les artistes devraient avoir leur part de l'énorme différence entre le prix d'origine et les prix des reventes. Bien que, hélas ! les cotes n'augmentent souvent qu'après le décès du peintre.
Un peu de pub : C'est un peu la conclusion d'une des chansons que je présenterai au mois d'octobre ( prenez date dès que je l'afficherai ) : " Moi j'ai envie, d'gagner ma vie, de mon vivant!"
Tiens, puisque j'ai évoqué les USA, un petit sourire. George W. Bush, apprenant le retrait provisoire du lider maximo, a espéré que Cuba allait marcher enfin vers la démocratie.
Il est pire que moi avec le libéralisme. Il parle de quelque chose qu'il ne connaît pas.

3 Comments:

At 16:45, Anonymous Anonyme said...

Je continue ma critique... il faut bien separer deux choses:

- d'une part la remise en cause de principe du droit d'auteur en demandant le "libre acces a la culture" ou le "libre acces a l'etalage du boucher"

- d'autre part la remise en cause de fait du droit d'auteur aux US.

Tout d'abord le copyright existe aux US, il est meme plus fort qu'en France. Un texte est par defaut copyrighte. Il se trouve qu'en pratique de nombreux auteurs acceptent de renoncer a leurs royalties contre une somme fixe, ils acceptent de vendre leurs droits. C'est un fait qu'on peut deplorer mais on ne saurait les blamer pour autant. Si on leur reconnait un droit de propriete sur leur oeuvre, alors leur "interdire" de vendre leur droits revient a nier cette propriete. Usus, fructus et abusus sont les trois droits de la propriete latine, ils ont le droit de vendre (et non tuer) la poule aux oeufs d'or... c'est leur probleme.

Ne nous arretons pas la pour autant, il y a un veritable probleme aux US... typiquement le marche de la culture est un quasi monopsone, c'est a dire "un seul client", ou tout du moins un oligopsone... Par exemple le RIAA ou le MPAA sont des cartels qui controlent quasiment tout le marche de la musique et des films... Comment maintiennent-ils leur position dominante? La reponse est croustillante: par le lobbying de l'etat, par la legislation. Sous pretexte de proteger les oeuvres du piratage (une goutte d'eau dans la mere pour eux) ils cherchent a faire passer des lois imposant des systemes de DRM, mesures de protection technique. Hors - et ils le savent tres bien - ces DRM sont techniquement 100% innefficaces, cela a ete dit et redit par les experts de cryptologie du monde entier, Bruce Schneier par exemple... innefficace techniquement mais particulierement anticompetitive, les lois encadrant ces DRM donnent aux societes etablies des monopoles sur le marche.
Les consequences sont catastrophiques, les auteurs se heurtent a un goulot d'etranglement et "cassent les prix" en vendant leur droits d'auteur, les produits s'uniformisent, finissent par refleter une marque unique, les consommateurs paient des prix exorbitants etc...
Reflexe naturel: tournons nous vers l'etat pour interdire la vente des droits d'auteurs... mais c'est pourtant un droit de l'auteur que de vendre son copyright, meme si cela deplait aux autres l'etat n'a aucune legitimite a le priver de ce droit. Cela peut aider un debutant a demarrer par exemple. L'effet est d'autant plus pervers que l'etat se sent alors investi d'une responsabilite legislative et va produire des lois... la loi DAVDSI en France, censee lutter contre le piratage est en realite une loi qui risque de plonger la France dans une situation similaire aux US...

La chance des auteurs c'est de voir se multiplier les maisons d'edition, de production, les labels audio. En demandant au gouvernement d'arbitrer, ils prennent une position dangereuse.

Du palais d'un jeune lapin...

 
At 18:56, Blogger test said...

bonjour !
votre blog sur le droit d'auteur est très intéressant,
je réalise moi-même un blog autour de ce sujet :
abracadadroit.blogspot.com
peut-être il vous intéressera également

bonne continuation et a bientôt !

 
At 02:35, Blogger Unknown said...

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