vendredi, mai 19, 2006

Off Broadway

Les théâtres foisonnent à neuviorque. Comédies musicales, revues, one-man-show, comédies, opéras...

Hier je suis allé au théâtre voir une comédie sur un thème juif. « Jewtopia » Écrit par deux jeunes auteurs juifs.. Très drôle mais un jeu très appuyé, des grimaces telles que Jim Carey est sobre à côté de ça, des allusions équivoques, sur la circoncision notamment, avec gestes à l’appui... Plus proche du cabaret que du théâtre. Mais j'ai bien ri. C'était l'essentiel, non ?
Pendant la journée j’essaie de placer mon « Samuel dans l’Ile » mais j’obtiens assez peu d’écoute. Dame ! Le sujet se passe en Europe… Où c'est ?

Au fait, la France et Paris, c'est pas mal non plus...

jeudi, mai 18, 2006

neuviorque

Neuviorque : embarquement ! pasages obligatoires aux trois ou autre postes de sécurité. On se sent bien protégés. Pas d’objets dangereux ou douteux ? Bravo ! Même pas de petit coupe-ongles d’apparence inoffensif ? Bravo !

Alors pourquoi faut-il que sur ce vol Continental Air Lines, le repas soit servi avec de VRAIES fourchettes et de VRAIS COUTEAUX ?

Neyiorque, ville rassurante. A cela près que le soir même un jeune black bien habillé essaie de me prendre mon portefeuille placé par inadvertance dans la poche arrière de mon jean. Sentant des mains qui me palpent adroitement et me souvenant que je me trouve dans un quartier gay du Village, je me retourne indigné. Mon voleur a encore le portefeuille à la main. Il le jette sur le sol. Alors, je pose une main sur son épaule et lance, navré, douloureux: «Brother ! Why did you do that to me ! » Un ton d’évangéliste. Le voleur se met à pleurer, la tête sur mon épaule, peut-être touché par le mot « Brother ». Il ramasse le portefeuille me le rend et me demande de lui pardonner, ce que je fais volontiers. Et il s’en va, rassuré, je n’appellerai pas les flics.

Je suis très fier de ma prestation.

Puis je me demande s’il n’était simplement pas meilleur comédien que moi.

mardi, mai 09, 2006

Jamais content !

Une nomination presque inespérée bien que amplement méritée ( si, si ! ) aux Molières pour Le Funambule et "Samuel dans l'Île"... Quelle publicité. Des millions de téléspectateurs vont savoir que nous existons. je l'ai déjà dit quelque part. Mais un ratage des présentateurs fera que notre nom ne sera pas prononcé.
Et alors ? Jamais content !
Un excellent article dans Télérama pour la pièce et son auteur et interprète principal. Un hebdo avec un très bon lectorat. De quoi drainer des centaines de spectateurs. Mais pourquoi faut-il que l'article sur cette pièce jouée déjà 100 fois paraisse trois jours avant la dernière représentation!
Jamais content.
L"hedo s'étend longuement sur la "démoliérisation" du " Violon sur le toit", une pénalité infligée logiquement pour non-respect du code du travail. Mais il ne mentionne pas sur son quart de colonne, le tort causé à notre spectacle. Un article dans Télérama, pourtant, je devrais être satisfait ?
Jamais content.
Un spoectateur de choix, un grand agent théâtral de Paris. Quel honneur. Mais il a assisté à la dernière, après un long voyage fatiguant...
Jamais content.
J"écris ce blog à peine descendu d'un bus. Exceptionnellement, il y avait une place assise que j'occupe avec volupté; mais je dois bientôtquitter ma place tant mon voisin pue le vieux tabac froid. Je ferai debout le trajet Place de Clichy Porte d'Orléans . Et je saute sur mon ordinateur.
Jamais content.

jeudi, mai 04, 2006

Une bougie...

Hier soir, au théâtre le Funambule, j'ai soufflé une bougie. Elle symbolisait la 100 ème représentation de "Samuel dans l'Île". Je l'ai soufflée seul mais il aurait fallu que toute l'équipe se joigne à moi, car cette centième était aussi l'oeuvre de tous ceux qui ont participé à cette aventure. Une centième, malgré les difficultés rencontrées par une petite scène qui ne peut inonder les couloirs de métro d'affiches gigantesques et malgré les bavures inexcusables des Molières. Bavures dont quelques regrets bien tardifs n'effaceront pas la nocivité.
Plaisanterie courante, la bougie éteinte s'est rallumée spontanément. J'y ai vu une sorte de message d'espoir. Comme cette bougie, la pièce n'est pas finie. Quelques dates de tournée bien sûr mais, pourquoi pas ? une reprise en juin ou un redémarrage en spetembre. Hélas, cette 100 ème était aussi un adieu : dans quelques jours la pièce affichera sa dernière. La semaine suivante sera celle des gémissements : " Comment, vous vous arrêtez ? mais je voulais justement venir, mais ... etc. "
Tant pis pour ceux qui n'auront pas frémi aux mésaventures de Samuel Rubensohn et de Gunther von Barjac.
Ils avaient qu'à.