vendredi, juillet 01, 2005

Parlons peu, parlons chien

Vivent les vacances...! Contre vents et marées, (Ça tombe bien, je viens de quitter une presqu’île ) je continuerai à accorder ce subjonctif/ impératif. Je n’ai pas emporté mon Grévisse en vacances. Pouvez-vous vérifier pour moi si cette habitude est condamnable ? Au fait, rien de plus simple que de commenter mes blogs. Il vous suffit de cliquer sur la petite case ou sur le mot prévu. Revenons aux vacances. J’aime les chiens. Les petits, les gros, les poilus, les baveux, les durs, les mous, les doux, les fous, les roux, les blancs, les noirs, les tricolores, j’aime tous les chiens. Surtout en période de vacances. Jamais les chiens ne sont plus amicaux, plus sympas qu’en ces moments-là, que ce soit à la mer ou à la montagne. La raison en est simple : les maîtres sont détendus, ont oublié le stress, les bureaux, les emmerdes quotidiennes, les collègues jaloux, les chefaillons tordus, et les chiens reflètent très souvent l’humeur de leur maître. Dès que j'en recontre un ( un chien ) je le salue. Je salue toujours les chiens. Poliment. En vacances, ils me répondent. Un petit hochement de tête, un clin d'oeil, un balayage de la queue, accompagné parfois d'une lèche rapide sur la main ou sur le nez si je me suis trop penché. Ou un sourire. Si, si, les chiens sourient. Quand il s'agit d'un grand caniche noir, le sourire est éblouissant.
Je m'intéresse plus au chien qu'à son maître, même si c'est une ravissante maîtresse. A ce propos, il est bien connu qu'il y a très souvent une ressemblance frappante entre le chien et son maître. A-t-elle présidé au choix de l'animal ou s'est elle accentuée avec la cohabitation ? Comme il m'arrive souvent quand je commence à bloguer, je déraille très vite vers la politique. Et j'en arrive à me demander si nous ne serions pas mieux gouvernés si nous choisissions les chiens comme maîtres de nos destinées nationales.
Bien sûr, les chiens abuseraient de leur autorité pour imposer des lois inhumaines comme nous abusons de la nôtre pour leur imposer des lois incanines. Un caniveau ne vaudra jamais un beau trottoir bien propre ou un réverbère fraîchement repeint. Les chiens prohiberaient tout usage de ce tabac qui les fait tousser. J'aimerais savoir s'il existe une statistique sérieuse des décès canins par cancer du poumon quand le maître est un gros fumeur.
En politique, nous verrions se développer des personnalités intéressantes. Tel roquet jappeur et agressif jouerait les chefs de meute, mordant à droite et à gauche, bousculant les hiérarchies au détriment, par exemple, d'un lévrier racé, longiligne et nonchalant. Le vrai chef de meute, grand chien berger à vaches, despote vieillissant, à la lourde bajoue, à la paupière tombante sur un regard triste de basset artésien, laisserait faire, oublierait les fastes de sa niche dorée en attendant sa retraite comme gardien de château...
Et nous, les humains, nous serions heureux d'être récompensés de notre fidélité par une bonne pâtée, des divertissements nombreux, des jeux, olympiques ou non, nous serions libérés de nos soucis, nous serions... Hélas ! Ne rêvons pas. Les chiens ne sont pas capables de prendre le pouvoir et de nous gouverner... Ils sont trop intelligents pour ça.


1 Comments:

At 16:56, Anonymous Anonyme said...

kon nichiwa c'est olivier enfin Ugo de chapitö, je profite de cette pause après un sujet de dissertation : " Pensez vous que le théâtre soit une arme de critique sociale et politique efficace".Evidemment pour vous c'est un sujet banal extremement facile à rédiger mais moi je n'ai point la muse ahlala lycéen une vie de chien... Moult sympathique ces articles!

 

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